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mardi 22 septembre 2015

Journal de Pousse (Septembre 2015)

... D'un jardin en Terrasse

Cela fait un bon moment maintenant que je n'ai pas publié de journal de pousse de mon jardinet.
En juillet il y a eu peu d'évolution, il me semblait en avoir fait un article, mais introuvable, je me dis que j'ai du oublier... En même temps il ne me semble pas qu'il y ait eu grand chose à en dire vu l'état de stagnation de la majorité de mes plantes.

J'ai réalisé en Août des boutures de poivrons en tant que nouveauté. Ils seront tardifs, mais semblent -pour le moment en tout cas- bien se plaire et prendre racine convenablement.
Jeunes pousses de poivrons, pousseront en intérieur, hors saison

Une plante incongrue et inconnue pousse aussi dans mon bac de jardin. Il me faut la surveiller assidument car elle a la particularité de créer des lianes qui entourent tout ce qu'elles trouvent, assez rapidement (compter 1h ou 2h) et étouffent ainsi la plante voisine alors étreintée.

Continuons dans le bac de jardin, depuis le week-end dernier, clôturant le début du mois de septembre, une bouture de poivron sied calmement dans un coin, remplaçant en quelque sorte le pied de tomate qui gisait, sec, non loin.
Futur poivron? Certainement planté trop tard dans l'année...

Son voisin direct, le grand pied de tomate, commence enfin à me faire l'honneur de m'apporter des fruits.
Bon ne soyons pas non plus trop enthousiaste, mais j'aurai je l’espère deux tomates qui arriveront à maturité.
Jeunes tomates en fin de saison (ou hors saison)
Bac de jardin: patates et tomates!

Enfin et en bout de bac les pieds de pommes de terres continuent leur croissances, et vivotent au gré du vent (ceci est à prendre au sens propre) et s'amusent à enrouler leurs branches le long de ma rambarde.
100 Patates !

Devant le bac, nous trouvons toujours le romarin, qui a enfin commencé à bien grandir, et attend patiemment que j'ai le temps d'aller le cueillir.

Romarin en pot
La menthe quand à elle semble faire pâle figure. C'est parce qu’en réalité je l'ai déjà récoltée, et par deux fois s'il-vous-plait, grandement.
Menthe sauvage

Les carotte, égales à elles-mêmes continuent de jouer ma déception. Je pense réussir à obtenir un pied comestible, peu au final, en regard de la quantité plantée. Je me console sachant que les fanes sont super bonnes en soupes ou en salades. Mais même de ce côté ne me fait que peu d'illusion, la plupart d’entre-elles mourant petit à petit.
Carottes en pot
Carottes en pot

La lavande, elle aussi a commencé sa période de croissance lente. Récoltée de ses fleurs par trois fois quand à elle. Cela m'a permis de créer de petits pochons 100% lavande à mettre dans les placards pour l'hiver! Que cela sent bon! (Et puis si cela ne sent plus il suffit de les écraser un petit-peu et hop! Nous voilà reparti pour une nouvelle tournée odorante!)
La Lavande, encore fleurie, prête à être récoltée, une dernière fois

Le basilic quand à lui n'a que peu donné cette année. Il m'a été possible de faire un plat de pâtes au pesto pour le moment. Je table sur une seconde assiette dans les jours (semaines?) qui viennent. En tout cas il faudra que cela se fasse avant les épisodes Cévenols qui risquent de sévir sur Montpellier en automne.
Papy Basilic en fin de saison

Les pieds de papyrus se complaisent et s'amusent dehors, toujours dans leurs pots-conserves ils semblent heureux d'avoir enfin été sortis de l'ombre. J'ai d'ailleurs profité d'un grand nettoyage des plantes mères pour réaliser quelques boutures, qui semblent grandement prometteuses pour le moment.
Micro bébé papyrus en cours de départ
Micro bébé papyrus en cours de départ

Ainsi que de prendre toutes les tiges sèches et en faire une sympathique décoration pour ma chambre! Qui manque cruellement de plantes, de verdure... Soit! du jaune y sera ainsi ajouté! De la plante morte.

Les fraisiers égaux à eux-mêmes continuent de pulluler et squatter les alentours... Je préfèrerai qu'ils me donnassent des fraises plutôt mais bon. Cela arrive de temps en temps; et comme il s'agit de la première année que j'en ai je suis plutôt très content de mes diverses récoltes épisodiques.
Fraisier abondant en repique lointaines

Fraisier abondant en repique lointaines

Fraisier abondant en fraises

Les salades n'ont que peu repris sur leurs nouvelles pousses. Je ne pense pas les récolter et vais attendre les fleurs si elles en donnent, afin de tenter de les replanter l'an prochain.
Salade montée (première monte)
Salade montée suite à reprise de coupe

Une mauvaise herbe pousse toujours aussi bien dans son microscopique pot, et semble se complaire isolée de toute autre plante. Elle décore un coin de terrasse inutilisé, je la garde donc ainsi!
Arbuste "mauvaise herbe"

Le thym approche de la fin de sa saison. Encore bien vert, je compte profiter de cela pour l'utiliser encore plus en cuisine, et projette de le récolter une fois sec sur son pied!
Thym encore vert mais en fin de saison

Pour terminer un petit mot doux sur l'ananas et les kiwis!
Le premier prend enfin, on peut aisément voir des poussent grandir en son centre, et ses anciennes feuilles sécher petit à petit depuis l'extérieur. Je pense qu'il est sauf, et pourra donner quelque chose dans le futur.
Bébé ananas

Les kiwis quand à eux poussent toujours aussi doucement. Seuls les pieds les plus robustes ont maintenant survécu. Leur terre toujours humide les nourrit abondamment. J'ai grande hâte de voir les arbres qu'ils donneront d'ici une 10aine d'années... Je sais je rêves un peu.
Mais les rêves sont fait pour être atteints n'est-ce-pas?
Jeune pousses de Kiwi


Quand je vois ce que donnent mes papyrus, le bambou sauvage que j'ai offert à ma mère pour sa fête (qui semblait mort, mais est reparti tel un monstre quelques semaines plus tard), quand je vois les plantes de mon centre de tables, sauvées et vivantes (bien qu'en état mitigé en ce moment, changement de saison oblige, je ne sais trop doser quand les arroser ou pas...)... Je me dis qu'il est bon et bien de tenter ce que nous pouvons pour ces plantes!
des bébés papyrus
Pourpier Sauvage

mercredi 9 septembre 2015

Pique-Nique au Grenouillet

...suivi d'une après midi détente, rires et relaxation champêtre!


Le Grenouillet, gorges de la Vis
Prise de vue de la partie rivière de notre petit coin de cachette :)
Le week-end dernier de bon amis à moi étaient présents en ville. Comme nous nous voyons peu depuis les déménagements des uns et des autres, j'ai souhaité proposer un peu d'originalité, de fuite citadine et offrir un contexte de retrouvailles différents à celui auquel nous sommes habitués.

L'idée m'est donc venue de leur proposer un repas champêtre, dans un petit coin de paradis en bordure de rivière, presque perdu quelque part dans les Cévennes. Tous semblaient emballés à l'idée de découvrir le lieu, de partager ce moment un tant soit peu différent de notre quotidien.

Direction fut donc prise, par mes soins, presque en secret de cette belle route que je connais bien, ses beaux paysages, ses roches saillantes, ou quelques arbres courageux tentent tout de même de pousser.
Ces roches aux strates non pas visibles mais complètement dessinées et présentes dans le paysage.

Paradoxalement une verdure luxuriante, presque douloureuse à voir était présente aussi. En bordure de chemin routier, nous pouvions apercevoir les rivières que nous longions, l'Hérault pour commencer, puis sa séparation; nous bifurquons alors sur le sentier de la Vis et suivons alors cette dernière.

Direction la Source des Lutins, Le Grenouillet. Des noms aussi mélancoliques que poétiques, doux et suaves, nous invitant à y poser nos pieds et à nous laisser porter par la nature dans toute sa splendeur.

 Une fois garés, sur un parking qui semble toujours vide lorsque je fais le déplacement en ces lieux magiques, j'indique un sentier pédestre à suivre.
Nous descendons alors en contrebas, dans le lit de la rivière elle-même. Déjà conquis certains veulent poser les affaires, pensant être arrivés.
Il n'en est rien, je connais un petit coin douillet et discret, qui, s'il n'est pas inondé, nous ravira, nous protègera des regards indiscrets et du bruit potentiel de la route.
Car oui, bien que totalement oubliée, et inaudible, à seulement 3 m de nous il y a la route, seule route traversant toute la vallée de la Vis au passage. Autant dire que par moment il y a du passage.
Jamais nous n'en seront dérangés, quand bien même une moto passera en trombe, je la comprends aisément, la sensation de liberté et proximité avec la nature est à son comble pour un lieu si peu éloigné de la civilisation.

Nous posons alors nos affaires, nous affairons à mettre les bouteilles d'eau, jus de fruits, et de vin (un sublime Corbières (rouge) 2011) au frais (comprendre dans le réfrigérateur naturel qu'est la rivière, après avoir aménagé plusieurs petits recoins de dépose/sécurité pour lesdites boissons.

Déplions les draps sur les cailloux et nous installons.
Deux petits lézards viendront nous souhaiter la bienvenue en montant sur nous comme si nous n'étions que des arbres.
Une chenille sera sauvée, plus tard dans la journée, d'une noyade certaine, et baptisée alors Myrtille.
Aucune photo n'aura malheureusement été prise car nous avions trop l'esprit éloigné de ces notions... Et ne regretterons cela que plus tard.

Nous passons alors à table, un régal, nous nous confectionnons nos sorcières des sables directement et profitons de ces moments de bonheurs mérités.

Une fois la collation partagée nous divaguons, trempons nos pieds dans l'eau glaciale, enfin surtout eux, moi j'étais affairé à d'autres choses...

Comme à chaque fois que je vais en ces lieux, l'envie de réaliser des monticules de pierres, alors appelés totem par un des convives, devient présente.
Ni une ni deux je m'éclipse et vais balader, voir un peu les évolutions de ce recoin de verdure rocailleuse. A peine sorti de notre petit cercle douillet je n'entends plus les voix, je n'entends plus les mini cascades présentes aux abords de ce nid, de ce cocon protecteur. 
Protégés de la vue, protégés de nos voix, qu'il est agréable de se retrouver à nouveaux en ces lieux.

Je reviens vers notre emplacement et commence alors la réalisation d'un premier totem. Cela fait bien plusieurs mois que je n'en ai réalisé, je commence donc petit et simple...

Petit totem trônant non loin de nous.
Un des convives s'amusera à en réaliser un en plein milieu du courant de l'eau, que c'était beau à voir, qu'il était bien placé, dressé fièrement, en frêle équilibre, mais néanmoins résistant a la force déchainée de l'eau en ces lieux.

Totem de pierre dans la rivière
Le totem planté au milieu de l'eau.
Pardonnez la qualité de la photo...
Zoom purement numérique oblige :(
Nous en concevrons un en duo, il se montrera assez haut au final, et peu stable. Tellement peu stable que nous réalisions quelques clichés au fur et à mesure que nous apposions des pierres. Ce afin d'être certain d'en garder une trace au cas ou un malheur arriverait prématurément.

Totem de pierre en suspensions
Ce petit totem mesure au bas mot 1m de haut.
Remarquez les deux pierres posées en bas par deux des convives non participants à l'échafaudage.
Chacun y a ainsi une place :)
Nous nous sommes bien amusés à réaliser ces totems, ils étaient encore tous debout lors de notre départ, pourtant tardif. Mais le froid commençant à piquer, la route étant encore quelque peu longue avant de regagner notre train train habituel nous prîmes alors congé de ce lieu magique, non sans lui dire au revoir, et moi de ramener une pierre souvenir du moment, du lieu, de l'esprit de chacun et d'un peu de ceux qui nous ont accompagnés durant notre douce escapade. 
C'est marrant, on dirait que celui-là n'est pas content d'être ici!
Observez le regard énervé ainsi que la bouche retournée qu'il nous fait! :o