Libellés

mercredi 29 juillet 2015

Bac de Jardin: Construction

Il y a de cela un bon mois, j'avais entrepris la construction de mon fameux bac de jardin en bois.
Bac de jardin fait main en épicéa
Bac de jardin en place!

Je n'avais détaillé la construction de ce dernier à ce moment, faute d'avoir reçu tous les bois nécessaires.

Tout fut reçu, voir même recommandé, car je me suis rendu compte qu'il serait bon de solidifier un peu plus la structure avec une charpente horizontale.

Je vais ainsi, enfin, vous dévoiler, vous détailler, la réalisation de ce meuble.

A commencer par la réalisation des panneaux. Attachés ensemble par deux tasseaux horizontaux. Permettant un maintien stable et rigide sur presque toute la hauteur des planches.

Face de Bac de jardin
Autre face de Bac de jardin

Puis j'ai entrepris de découper le fond en bois afin de l'incruster par glissement souple dans le meuble une fois ce dernier presque monté.
L'idée étant en effet de ne fixer que 3 des 4 faces ensembles et d'insérer à ce moment là le fond en bois.
Cela permettra un maintien équitable et similaire de tous les panneaux ensemble.

Mise en épreuve du bac de jardin: rien n'est vissé
Pose du fond du bac de jardin



Plancher "fondation" du bac de jardin

Comme vous pouvez le voir, le fond s’enclenche entre les tasseaux horizontaux, sur lesquels il va reposer une fois plein de terre, et les tasseaux verticaux (Dont le but premier est d'assurer la fixation des plantes ensemble verticalement.). Cela créée ainsi un faux fond rigide dont le plancher est suffisamment souple pour s'adapter à une masse élevée.

Finalisation des panneaux, pose des tasseaux verticaux
Finalisation des panneaux, pose des tasseaux verticaux

Le plus cocasse aura été de monter/fixer le dernier panneau de bois sur le meuble. En effet comme je ne voulais absolument aucune vis apparente, il m'a fallut, me contorsionner pour entrer presque littéralement dans le meuble afin d'appliquer la visseuse sur les dernières vis à fixer. Qui étaient en plus très difficiles d'accès, par rapport à quand le meuble n'était pas monté en entier.

Une fois cette étape terminée, j'ai enfin pu mettre les dernières planchettes dont le rôle de charpente sera bien vite prouvé, rigidifiant et solidifiant l'ensemble bien rapidement.

petites équerres en bois faites main
Petites équerres visant à rigidifier le tout
pose des petites équerres finalisation du bac
Les équerres une fois fixées
bac de jardin terminé, vue du dessus, encore vide

Le meuble est maintenant terminé. Il ne reste plus qu'à le porter jusque dehors. Diantre ce que c'était lourd. Grand et lourd: la clef pour rendre un objet difficile à transporter.
Bac de jardin terminé, vide, vue au loin

Lors de la mise en place un doute se met en moi, ais-je bien calculé mes marges, distances, et positions afin d'être sûr que le bac rentre bien dans son emplacement et ce sans laisser de vide inutilisable ni qu'il soit trop grand et ne puisse ainsi pas me servir à dessein.
Plastique posé, on visualise qu'il n'y a que très peu d'espace perdu entre l'étagère et le meuble réalisé
C'est limite mais cela passe
Du coté du mur tout passe pil poil: aucun espace n'est laissé.
De ce coté nous sommes collés au mur comme prévus

Bac de jardin une fois posé sur la terrasse
Le rendu final est assez propre :)

Hé bien, il semblerait qu'il rentre parfaitement dans l'emplacement qui lui était réservé.

Il ne reste plus qu'à fixer le plastique étanche dans le fond et sur les côtés. Je ne suis pas un grand fanatique de ce genre de choses, mais il faut bien avouer objectivement que cela est nécessaire, surtout lorsque la structure n'est réalisée qu'en bois brut.

Bon voilà qui est fait la terrasse est un peu en vrac, il ne reste plus qu'à la ranger, remplir ce magnifique bac de terre et y mettre des plantes afin de libérer mes pots de plantes.
Quel rêve doux et idyllique. J'en ai surtout profité pour effectuer une rotation des plantes et de leurs pots. Au final je ne suis pas sûr d'avoir réellement obtenu plus de place. Mais il est certain que j'ai pu stocker encore plus de nouvelles plantes.

bac de jardin remplit de tomates et pommes de terre
Aller hop hop, des plantes, de la terre, un bac heureux vient de naitre!

Le bac de jardin est ainsi rempli de deux pieds de pommes de terre, 5 pieds de tomates, dont deux magnifiques bien que tardifs. Oui cela parait peu, mais d'autres plantes peuvent encore venir s'ajouter à ce bac, il me reste bien de la place.

bac de jardin remplit de tomates et pommes de terre
Lors de mon précédent article au sujet de ce bac de jardin, j'avais évoqué un désir de graver ce dernier. Au final le meuble me plait beaucoup tel qu'il est actuellement, brut!

Je réaliserai peut-être ladite gravure plus tard, petit à petit au fil du temps et de l'inspiration de chaque élément.

dimanche 26 juillet 2015

Sauvetage d'un Chrysalidocarpus Lutescens

Hier en rentrant chez moi quelle ne fut pas ma surprise de trouver une plante en pot, mise à mi-chemin entre les poubelles et ma porte d'entrée.

Pauvre plante, quasiment destinée à être mise en benne, ainsi abandonnée à la sècheresse environnante.

Bon, il est vrai qu'en l'observant de plus près la sècheresse semble sévir sur elle aussi.

Ses deux étiquettes sont encore présentes, elle semble avoir été acquise il y a peu, un rapide tour de médecin me permet d'identifier avec certitude qu'elle est datée du 16 Avril 2015.
Pot de Chrysalidocarpus Lutescens
Parce que certaines enseignes mettent même la date du "produit"

Mais pourquoi donc? Comment ce fait-ce qu'une plante obtenue il y a si peu de temps se trouve déjà dans un tel état de mise en déchet?

Alors en effet il semblerait que son propriétaire l'ai oubliée, que ce dernier l'ai abandonnée faute de réussir à s'en occuper, et la déposée ici espérant qu'une personne pourrait ou saurait la reprendre et la faire repartir.

Hé bien je dis soit!
Me voici ainsi propriétaire nouveau d'une plante. 
D'une plante prenant beaucoup de place même.

Bon commençons pas couper tout ce qui est sec, tout ce qui est brûlé et tout ce qui est mort.
Feuilles de Chrysalidocarpus Lutescens
Après découpe et nettoyage...
Il restera encore du ménage à y faire d'ici quelques jours.

J'ai quand même eu peur de me retrouver avec un pot vide à force, mais en découpant, élaguant et nettoyant, j'ai bien pu trouver de futures pousses, des départs nouveaux qui officiaient avec discrétion sur la plante, certainement de peur de -eux aussi- se retrouver bien vite brûlés par le soleil.
Jeunes pousses de Chrysalidocarpus Lutescens
Des jeunes pousses: De l'espoir!

Après 5 petites minutes de découpage, nettoyage, je passe à une phase d’inondation de sa terre. Cette dernière est tellement sèche que l'eau la traverse bien vite. Beaucoup trop vite même.
Tant pis, j'effectuerai une inondation de la terre pendant 3 jours, avant de repartir sur un arrosage plus habituel et plus régulé.
Pied de Chrysalidocarpus Lutescens

Nous verrons bien comment cette plante survivra. Pour le moment elle est tuteuré, renforcée de fil, et surtout en intérieur.
En ce moment il fait bien trop ensoleillé dehors pour qu'elle puisse tenir la phase de reprise/survie.

Je changerai certainement la terre principale du pot une fois la plante un peu revigorée. Elle me semble tellement prise dans son pot d'origine que je serais fort étonné que sa terre ait été changée à un quelconque moment. Je réaliserais du coup un mélange de fin terreau et terre argileuse en bas et terre lourde en haut afin de stopper la croissance des racines dans l'eau.

C'était ainsi mon petit sauvetage du week-end.
Chrysalidocarpus Lutescens
Une belle plante pouvant atteindre 2.5m de haut

Sur un autre registre mes plantes se portent bien: j'ai même 4 bébé pousses de poivrons qui sont en train de germer. Je sais bien que cela est tardif dans la saison, mais me dis qu'elles finiront en intérieur si leur développement tarde trop sur l'automne.

jeudi 23 juillet 2015

L'eau: Economies et Ecologie au quotidien

Dans cet article je vais vous présenter ma façon de gérer l'eau dans mon appartement.

Nous vivons en effet dans une société où la consommation d'eau n'est pas un problème, n'est même pas une question que nous nous posons. Aussi nous consommons (parfois) plus que de raison, et gaspillons tout autant d'eau.

Il y a quelques années de cela j'ai alors choisi d'entreprendre des mesures parfois drastiques et contraignantes (pour certains) quand à ma gestion de l'eau.

Tout a commencé avec la quantité astronomique d'eau que requiert mes plantes fétiches de cuisine, à savoir le papyrus.
A un moment où ils me demandaient aisément 2L d'eau par jour, dans deux bacs différents... Cela totalisait 4L d'eau rien que pour leur propre besoin.
J'ai alors étudié les autres sources de pertes d'eau que je pouvais avoir dans mon habitat.
L'eau que l'on laisse couler en attendant que de la chaude arrive lors d'une douche par exemple.
L'eau propre des pâtes que nous jetons après cuisson, mais qui une fois refroidie, pourrait très bien servir à arroser.

Plus récemment il c'est aussi agit de l'eau de mon petit animal domestique... Ce dernier étant... Aquatique!

Ajouter à tout cela les diverses sources sur lesquelles faire des économies serait facile tels l'eau des toilettes:
Il est vrai que chaque fois que nous tirons notre chasse innocemment nous consommons des litres d'eau propre et potable!
Il en va de même lorsque nous nous rinçons les mains prestement, surtout en cette période caniculaire!

Puis j'ai commencé à chercher où l'eau pourrait être récupérer. Assez rapidement j'ai listé les deux points principaux de ma salle de bain, à savoir la baignoire et le lavabo.
Dans le premier cas toutes les eaux de chauffe peuvent être récupérées. Froides donc réputées comme non aptes à toucher notre corps privilégié, elles ne sont pas pour autant moins potable que celles du lavabo ou du reste de la demeure...
Un seau d'eau de chauffe bien maîtrisé (c'est à dire en ne laissant pas l'eau ouverte tout le temps en cas de chauffe eau sans cumulus) permet d'économiser 4/6L par douche. Il s'agit déjà d'un bon point. (Mal maîtrisé nous arrivons tout de même à 8/10L qui seraient parties directement aux égouts, mais sont alors sauvées...)

Vient ensuite le lavabo. Chaque fois que nous nous rinçons les mains, notre brosse, peigne et j'en passe, nous jetons de l'eau. Alors certes les quantités sont minimes, sauf en hiver lorsque nous attendons plus ou moins patiemment de l'eau chaude pour nous rincer les dents, nous laver les mains avec une eau non glaciale (par exemple). Mais là encore l'adjonction d'une bassine permit d'économiser environ aller... 2L d'eau par jour vu mon usage actuel. (estival)
Bac de récupération d'eau dans le lavabo.

Alors certes tout cela parait minime, mais mis bout à bout vous verrez que j'arrive à subvenir à pas mal de besoin rien qu'avec cette eau recyclée.

Enfin voilà que nous en avons fini avec l'inventaire des eaux propres et réutilisables.

Ho?! qu'entends-je? un appel au loin?

Ne serait-ce pas la climatisation? Haa mais si, c'est elle. Son seau d'eau semblerait plein.
Récupération de l'eau de condensation du climatiseur
Eau récupérée du climatiseur: 16L environ

Comment je ne l'ai point encore dit? Mais si, mais si: je récupère aussi l'eau provenant des condensats de mon bloc de climatisation.
Alors certes cette eau ne convient pas à tous les usages, elle stagne le temps d'une journée dans un seau en fer inoxydable... Et est à température ambiante au minimum (à savoir 35° par les temps qui courent).

Mais cette eau est tout à fait utilisable en arrosage de plantes, ou chasse d'eau d’appoint.
Grâce à cette récupération ce sont pas moins de 12/16L d'eau par jour qui peuvent ainsi être récupérées. Autant dire que pendant l'été mon principal fournisseur en eau d'arrosage est mon climatiseur.

J'ai bien déjà essayé de l'utiliser en eau de lessive pour le sol mais... une odeur étrange subsiste après lavage si on n'y adjoint pas de la javel, ce qui fait alors perdre tout l'intérêt d'une telle récupération écologique!
Et n'ai du coup jamais osé m'essayer à une lessive vestimentaire avec! Alors qu'avec les autres eaux propres cela est totalement possible :).

Récupérer toutes ces eaux propres c'est bien! mais encore faut-il pouvoir les stocker!
Alors là j'ai fait preuve d'un peu d'ingéniosité et ai récupéré au fil des ans, soirées, chez des amis: des bouteilles en plastiques, destinées elles aussi à la poubelle.
Qu'il s'agisse de bouteilles d'eau ou de sodas, elles font office de zone de stockage.

Ce sont 27 Litres d'eau que je stocke ainsi dans un meuble dédié, dont le dessus à été converti en grill de terrasse. Toute place réutilisable est prise ici!
27 Litres d'eau au minimum peuvent être entreposés ici!

J'ai aussi, plus spécialement pour les papyrus, d'anciens barils de 2L de bière Japonaise. 4 en tout, avec lesquels je réalise alors un roulement plein/vide/engrais maison pour alimenter ces aquavores!
4 fois 2 litres d'eau sont ici stockés!

Enfin et pour finir un ancien tonneau plastique de vinaigre blanc de 5L me sert de réservoir final.

Bien entendu les 2 seaux mentionnés plus haut servent aussi à cela, celui en acier inoxydable de stockage d'appoint: je me sers directement dedans afin d'arroser mes plantes.
Celui de la salle de bain, faisant plus office de multi usages, bouge entre la baignoire, les toilettes lorsqu'il est plein pour faire une chasse d'eau.

Ainsi en tout et pour tout, ce sont 64 Litres d'eau propre que je peux stocker et réutiliser aisément.


D'ailleurs depuis tout à l'heure je parle d'eau propre et j'insiste sur ce mot. 
Pourquoi donc? Parce qu'il est aussi possible de récupérer certaines eaux sales, alors bien sûr pas des eaux crades.
Je m'explique mais j'en vois déjà se lever au fond pour me jeter des glaçons (afin de rester dans le registre).

Quand nous prenons une douche ou plutôt un bain, en utilisant des savons naturels, ou lessivons le sol, le plus souvent, voir tout le temps nous jetons l'eau en question.

Hé bien dans la mesure du possible je m'arrange pour garder ces dernières, d'une façon plus ou moins aisée -notamment en ce qui concerne la baignoire qui peut faire office de réservoir géant, mais peut condamner l'objet le temps nécessaire-, afin de ne les jeter que lorsque j'ai besoin de vider les toilettes.

Hé oui, c'est tout aussi bête.

Une eau naturellement salie n'est pas bien plus crade voir bien moins, qu'une eau chimiquement pourrie de produits nocifs.

Bien que cela n'empêche aucunement la récupération de telles eaux et leur utilisation en poubelle liquide je ne me prononcerais pas quand à leur conservation sans odeurs ni dégoût généraux avant usage final cependant.

Au final les eaux récupérées me servent pour: 
- Certaines lessives à mains (eau propre)
- Changer l'eau de mon animal aquatique (eau propre)
- Tirer la chasse des toilettes (eau sale le plus souvent)
- Arroser mes plantes (eau propre voir eau de l'animal aquatique fortement diluée: un super engrais)
- Rincer mes légumes (eau propre et en plus réutilisable pour arroser)
- La lessive au sol (eau propre surtout en été ou une eau fraîche est toujours la bienvenue).

Alors je suis d'accord, il y a encore beaucoup de pertes qui pourraient être évitées, mais déjà, et sans installation lourde dans mes tuyauteries, j'ai pu mettre en place ce petit système simple, mais potentiellement un tantinet contraignant pour les eaux de chasse d'eau.

Et vous, avez-vous mis en place des systèmes de récupération des eaux chez vous? Avez vous des astuces de récupération ou d'économies de l'eau en général?

dimanche 19 juillet 2015

Modification d'une Robe Chinoise

Profitons des chaleurs actuelles pour faire un peu de couture.

Activité bien réputée pour nécessiter du calme et de la patience, ne donnant pas chaud et n'étant pas fatiguante...


Bon d'accord, à l'origine c'était rangement de placards matinal. En faisant du rangement donc, notamment dans mes torchons, j'ai découvert -hô joie sortant tout droit d'une friperie- une robe chinoise qui gisait.
Elle semblait en bien bon état la pauvre, pour ne pas dire neuve.
C'est alors qu'en l'observant de plus près j'ai remarqué sa fermeture éclair complètement cassée.

Qu'à cela ne tienne, me dis-je, je vais aller la changer et elle retrouvera une seconde jeunesse un jour...

Sauf que voilà, en regardant ladite robe, je trouvais que la fermeture éclair ne lui conférait pas un aspect suffisamment traditionnel/anciens.

J'ai alors réfléchi... Disons 15 secondes, à comment la modifier convenablement.

Alors hop hop hop, me voilà en train de découdre proprement la fameuse fermeture éclair...
Suppression du zip d'origine sur la robe

Puis à noter des points au crayon, alors non ce ne sont pas des crayons spéciaux pour le tissus, il s'agit là en fait de crayons aquarelle, je ne fais pour le moment pas suffisamment de couture pour investir dans du matériel comme des crayons spéciaux.
Bref.
Tracé des points de perçage

Une fois la robe déparée de sa fermeture, les points de perçage dessinés, je me met à entreprendre ledit perçage.

Un perçage? Mais pourquoi diantre faire? Pour modifier la fermeture de la robe en fermeture à lacet, de type corsage. Elle semblait de toute façon fortement serrer vu l'état de sa fermeture précédente, elle aura au moins l'avantage de devenir réglable en prime :).

J'attrape donc mes rivets, ma pince multifonction à rivets, repose cette dernière bien rapidement après un ou deux essais sur des chutes de tissus... Elle ne me convient absolument pas pour cet usage. J'attrape donc mon système d'applique de rivets plus conventionnel, a savoir une mini enclume et une pointe. Petit ensemble que j'utilise sur mes rivets deux points en cuir.
Je fais un puis deux essais, le résultat semble concluant.

Passons aux trous dans la robe, massacrons-là, puisque de toute manière elle avait fini aux torchons.

Après une vingtaine de minute à percer et riveter voici le résultat...
Rivets posés, on entrevoit ainsi le futur corsage

Un dos de robe tout propre, tout simple, et dont les rivets semble avoir étés déposés là à l'origine.
Rivets posés, on entrevoit ainsi le futur corsage Rivets posés, on entrevoit ainsi le futur corsage


Passons maintenant à la réalisation du lacet. Parce que oui je me suis dit que tant qu'à y être j'allais réaliser mon propre lacet!

Je prends donc une bobine de fil de lin brut et commence par couper ce dernier.

Je brule ensuite les différentes fibres à la flamme et commence un ponçage manuel tout simple en faisant circuler un bon nombre de fois la corde entre mes mains.
Préparation de la corde du corsage: brulage du fil de lin et cirage de ses pointes

J'entreprends ensuite de cirer les pointes afin de prévenir la séparation du fil au... fil du temps.

Puis je me dis que bon, le cordage est marron (du lin brut je le rappelle) et la robe d'un rouge pétard.
J'ouvre alors mon réfrigérateur et y attrape la bouteille de colorant... Rouge carmin.
Mise en place du fil de lin naturel Mise en place du fil de lin naturel
Mise en place du fil de lin naturel

Dans un petit récipient je dilue le colorant à ce qui semblerait être la bonne teinte et y met la corde à tremper.
Mise en teinte en rouge carmin du fil de lin

Je  réalise ce trempage en plein soleil afin de "cuire" un petit peu la corde par la même occasion.
Mise en teinte en rouge carmin du fil de lin

Après une bonne heure dans sa teinture, je sors ladite corde, maintenant bien rouge, et la met à sécher, toujours en plein soleil. Une fois cela fait, je repasse la corde un bon nombre de fois entre mes doigts afin de la resserrer et de lui enlever quelques impuretés.
Sèchage au soleil du fil de lin tienté en rouge
Sèchage au soleil du fil de lin tienté en rouge
Sèchage au soleil du fil de lin tienté en rouge

Je met alors la corde en place sur la robe...

Mise en place du fil de lin teinté sur le corsage final.
Mise en place du fil de lin teinté sur le corsage final.

Le rendu me plait beaucoup! Je trouve cette petite cordelette rouge bien appropriée à la robe.
Vue d'ensemble du corsage terminé

Voilà comment donner une nouvelle jeunesse à une petite robe toute simple, et à rendre une propriétaire heureuse :).

dimanche 12 juillet 2015

Parfums Naturels fait main

Bonjour à toutes et à tous.

Dans cet article je vais vous parler de quelque chose devenu tellement commun que son aspect naturel originel a été oublié et surtout plus exclusif que ce que son usage moderne le veut.


Je parle bien entendu du parfum. Cet élément cosmétique devenu on ne peut plus banal dans les trousses de toilettes, coiffeuses et ensembles d'accessoires que l'humain s'approprie pour arme afin de se rendre plus respectable et présentable en société.

Ces mêmes parfums provenant originellement de sources naturelles, de distilleries, de techniques plus évoluées de récupération et conservation des odeurs; mais toujours aussi naturelles les unes faces aux autres.

Des huiles essentielles bio, utilisées pour la réalisation de deux parfums

Puis vint l'industrialisation, l'avènement du chimique lourd (car nous pouvons considérer la parfumerie comme du chimique léger je pense), le besoin de toujours plus capitaliser un besoin et cette envie, de toujours plus créer des impressions d'élévation dans une échelle sociale totalement écrasée et remaniée depuis ces 200 dernières années.


En bref le parfum pour tous. Allant de ce parfum à 2€, potentiellement ultra chimique, potentiellement on ne peut plus naturel d’où son prix faible; à ce parfum excessivement outrageusement cher, sans justification autre que de démarquer une classe humaine prenant tantôt une marque ou l'autre sans pour autant avoir de justification particulière.

Alors d'accord les odeurs plaisent, mais je serais tenté de dire: encore heureux, si en plus nous commençons à nous parfumer avec des senteurs olfactives qui nous semblent désagréables... Où allons-nous!

Tout cela pour dire que bon le parfum, élément élitiste d'une classe fortement aisée à une époque, uniquement prisée par le commun des gens encore antérieurement, redevient cet élément principal et rapide de présentation publique. Mais aussi par la même de consommation de masse et plus de consom'action.


Enfin bref trêve de tergiversations, j'ai souhaité faire mon propre parfum, entièrement naturel et reprenant des bases simples: des huiles essentielles et de l'alcool.


Pourquoi me demanderez-vous?
Pour le plaisir tout bête de faire soi-même quelque chose qui va me servir tous les jours ou presque, mais aussi parce qu'un des parfums que j'utilise en abondance extrême me revient bien cher pour sa toute relative simplicité: Verveine - Orange, qui serait déjà sur une base naturelle d'eau, alcool et huiles essentielles. (Il me sert lors de chacune de mes sorties à vélo).



Ce mois-ci j'ai donc réalisé deux parfums tout simple, basés sur 3 senteurs chacun.


Orange, Lavande, Citron, parfum naturel d'huiles essentielles
*Le premier sur des tons doux et frais est à base de:
- Orange
- Lavande
- Citron
Chaque huile essentielle en quantité équivalente, soit 10 goutes à chaque fois.



Eucalyptus, Verveine, Romarin, parfum maison aux huiles essentielles

*Le second plus chaud, estival et fort, principalement axé autour de l'eucalyptus mentholé est composé de:
- Eucalyptus mentholé, en 12 goutes
- Verveine en 7 goutes
- Romarin en 10 goutes.


La macération des huiles est en cours pour ces deux parfums, pour le moment les deux notes principales fraicheur et de chaleur sont bien présentes dans chacun des parfums, même si je trouve que l'eucalyptus est assez éclipsé par le romarin pour le moment.

Image représentant deux encres naturelle une noir charbon de bois et une verte murier/indigo
Encre naturelle et plume de calligraphie

Les étiquettes ont aussi été réalisées à la main. Encre naturelle bien évidemment, d'où des couleurs paraissant fades par rapport à celles auxquelles la plupart d'entre nous sont habitués.
Pour la petite anecdote à ce propos, mes étiquettes étant tellement vieilles qu'elles ne collaient plus. J'ai donc du les coller à la main avec les complications que cela peut impliquer pour le flacon ovale.



Vivement dans quelques jours que je puisse ajouter l'alcool dans les deux parfums et enfin les tester en utilisation courante.

jeudi 9 juillet 2015

Seitan: Premier essai

Amis végétariens, bonjour.

Ennemis du gluten... au-revoir pour cet article, malheureusement.


Je vais en effet vous présenter aujourd'hui mon premier essai de réalisation de Seitan maison.
Alors le seitan, qu'Est-ce-que c'est? Tout simplement une pâte réalisée avec une farine de gluten.
Ou plus brutalement, une pâte à pain ratée et abandonnée, sous l'eau, dans un coin de cuisine.

seitan maison nature et encore cru une fois toutes les étapes préliminaires terminées
Seitan fait maison, encore nature et cru
 Pour ce premier essai, j'ai choisi de faire simple, de suivre des conseils qui m'ont été donnés, et de m'inspirer de deux articles de blog, celui de GeekAssiet et celui de Cook-and-Dome que j'ai trouvé fort pratique et bien expliqué sur le processus de conception du seitan.


Pour réaliser cet aliment, je ne dirais pas encore plat étant donné que le seitan peut permettre de (re)créer de nombreux plats une fois cuisiné, je n'ai pas utilisé de robot de cuisine, ni uniquement mes petites mimines, en effet j'avais lu que le travail de la pâte était une étape cruciale dans la réussite du seitan et que le faire à la main risquait de ne pas fonctionner convenablement.
J'ai donc décidé d'utiliser un double fouet... Celui que je possède est, même réglé au minimum de sa force, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop puissant, et à part me faire nettoyer toute ma cuisine il n'a pas servi à grand chose pour travailler la pâte du seitan.
J'ai ensuite essayé de faire tout le travail de la pâte avec un bête fouet électrique à vitesse réglable... Le travail en fut très difficile et fastidieux (mes bras s'en souviennent encore, mon batteur a quand à lui surchauffé pendant un bon moment), j'ai tout de même fini de travailler la pâte à la main pour confirmer son aspect et sa texture.
Bouillon préliminaire de menthe et thym du jardin, ainsi que d'autres herbes, pour préparer une pâte de Seitan
Bouillon d'herbes pour le premier mélange de la pâte de seitan


Voici la liste des ingrédients que j'ai utilisés, elle diffère pas mal de celles provenant de recettes plus reconnues, principalement au niveau des différents bouillons de légumes. De plus j'ai souhaité rester dans une simplicité relative au niveau des mélanges, premier essai oblige, autant ne pas ajouter de vecteur d'échec:
-Farine de Gluten (200g)
-Eau
-Un grand nombre de sachets Romon Nature "Bouillon Légumes Bio"
-De la sauce Soja
-De l'huile d'olive
-Quelques herbes pour le second bouillon (menthe, thym, principalement des aromates du jardin).


Concernant la réalisation de la pâte à seitan à proprement parler j'ai suivi scrupuleusement, tout du moins autant que possible et surtout logique, les consignes des deux blogs nommés en début d'article.
Au final:
J'ai mis la farine de gluten dans un bol auquel les épices sèches ont été ajoutées.
Farine de gluten de blé mélangée aux épices
Gluten de blé et épices

Un mélange de sauce soja et d'huile à ensuite été réalisé, il fut versé en même temps que le premier bouillon dans le bol.
Sauce soja et huile d'olive
Hummm ça a l'air booon!
Sauce soja et Huile d'olive.

Pour les quantités j'ai globalement respecté celles préconisées par Cook-and-Dome.
Ajout du bouillon et mélange d'huile/sauce soja dans le gluten
Ajout des liquides, peu ragoutant pour le moment.

On mélange ensuite pendant 25 minutes,(en fait 23 min au fouet et les 2 dernières ont été faites à la main).
Mélange au batteur de la pâte de Seitan
On mélange on mélange
Mélange au batteur de la pâte de Seitan
Silence! ça tourne!

Mélange au batteur de la pâte de Seitan
Hips! je sens que je vais mal finir moi avec tous ces tours...
Mélange à la main de la pâte de Seitan
On malaxe ensuite à la main
pendant les 3 dernières minutes
Mélange à la main de la pâte de Seitan
C'est marrant à faire,
mais peu aisé à ne pas casser encore!

On laisse reposer la pâte de gluten en boule dans le bol pendant 30 minutes, je l'ai laissé 50 min au final.

Repos en cours pour la pâte de seitan, après cette demi heure de dur labeur
Pâte de seitan au repos,
on remarque une très légère oxydation sur le dessus.
Ou n'est-ce que le soja que l'on aperçoit?

-Il est ensuite préférable de découper en "petites" boules la pâte de gluten, elle boira mieux le bouillon de longue cuisson, j'ai réalisé des découpes moyennes en fait, pour simuler une viande blanche en bloc.
J'ai par ailleurs commencé à vraiment me rendre compte de l'aspect caoutchouc et "viande crue" de tout le mélange à ce moment là.


Découpage en cours des futurs morceaux de seitan
Découpe du futur seitan

Vue de l'intérieur, une fois découpé, du seitan
Un petit aperçu de l'intérieur...
Un peu visqueux n'est-ce-pas?

-J'ai continué par la mise en cuisson d'un second bouillon, dans une très grande casserole celui-là par contre, à feux très doux, le tout ne devant que frémir durant toute la durée de la cuisson du seitan.
Second bouillon: la cuisson sera longue, prévoir beaucoup d'eau et de goût.
Début de préparation du second bouillon.

Je me suis d'ailleurs fait avoir, en ayant réalisé que 200g de seitan sec je pensais vraiment que ma plus grande casserole serait suffisante pour cette étape. Mais c'est alors qu'une fois le tout couvert, le seitan gonflant en buvant le jus, m'a littéralement éjecté à terre le couvercle en fer couvrant le tout.
J'ai ainsi été obligé de changer le tout de plat, pour un plus grand et supportant quand même le feu d'un gaz.
Il restait encore une bonne heure de cuisson à ce moment là, donc hors de question de risquer de rater la préparation. La suite de la cuisson/ boisson du jus pour le seitan c'est déroulé sans aucun soucis supplémentaire.

Le seitan est en train de cuire et boire le jus
Gloups! Le seitan se noie!!
Le seitan est en train de cuire et boire le jus


Le seitan à bien bu le jus et a presque terminé sa préparation initiale
Ouf!! tout le monde est remonté à la surface.
Mais! Ho!? Et elle est passée ou l'eau?
Ils ont presque tout bu, non mais dis donc!!
Gros plan sur le seitan en fin de cuisson
Trop de vapeur, la qualité de l'image s'en ressent!

Cette étape de cuisson dure 1h30, je suis quasiment certain qu'il aurait été possible de la faire durer plus longtemps, et de ne s'arrêter que lorsque l'on a l'impression que le seitan a fini de boire le jus dans lequel il trempe, je testerai sûrement cela à l'occasion d'une prochaine réalisation.

Une fois le tout cuit, le seitan ayant bien trempé, j'ai tout sorti et disposé dans un plat d'attente. En pesant rapidement le tout j'ai remarqué m'être retrouvé avec 1 bon kilo de seitan. Ce plat d'attente finira ainsi au réfrigérateur d'ici sa cuisson définitive.
Un bon plat d'un magnifique kilo de viande végétale.
Un bon plat d'un magnifique kilo de viande végétale.

Parfait!
Cela m'a permis d'avoir une bonne base de plat à préparer pour mes repas de la semaine à venir.
Zoom sur un magnifique morceau de Seitan ou viande végétale
Qu'est-ce-que cela semble appétissant maintenant que c'est prêt!



Je l'ai préparé de diverses façons au cours des 5 repas qui ont suivi:
- en sauce
- sautés
- grillés dans du soja
- soupe
- nature
- carbonade.
Plat de morceaux de seitan préparé.

L'impression qui m'est restée le plus était l'aspect caoutchouteux de la chose, aussi bien visuellement, où il ressemblait à une éponge à l'extérieur et à un blob solide à l'intérieur, qu'en bouche, où il semblait masticable. Je reste persuadé que cela n'est pas la texture souhaitée, ce n'est en tout cas pas celle que je connais du bon seitan. La seconde chose que je retiens, mais je m'y attendais fortement depuis le début, c'est le goût. Son goût de bouillon était présent, mais doux, pas absent mais réellement discret. Je sais que pour obtenir un goût plus prononcé, moins neutre et vide il m'aurait été nécessaire de faire une recette basée sur des bouillons de vrais légumes comme le demandent les deux recettes qui ont été mon inspiration principale.

Plat de morceaux de seitan préparé.

Est-ce-que je referais du Seitan?
Bien évidement! Et puis il me reste de la farine de gluten non utilisée! Ce premier essai n'étant pas une réussite parfaite d'un point de vue de la texture, j'ai encore du travail pour perfectionner ma technique!

Est-ce-que je tenterais une réalisation au robot de cuisine?
Certainement, lorsque j'accèderais à un tel appareil, surement le temps de l'essai uniquement. Sinon je ne cache pas être bien tenté de faire une fois les recettes avec réalisation complète à la main.

Est-ce-que je continuerais d'utiliser une base de farine de gluten toute prête?
Je ne sais pas encore, enlever l'amidon d'une farine neutre est un processus bien plus long et pas nécessairement plus rentable en terme de finances. Je ferais certainement l'expérience au moins une fois pour voir les différences cela dit.

Est-ce plus rentable que d'acheter un seitan tout prêt en magasin bio?
Dans mon cas j'ai bien l'impression que oui. Sans compter financièrement le temps de réalisation, dans lequel il y a 30/40minutes de travail humain effectif, j'ai réellement l'impression de m'en sortir à un prix inférieur à 20€/kg.


* Et vous, aimez-vous cet aliment qu'est le seitan? Cette viande végétale étrange et sans goût à priori?
* Avez-vous déjà tenté d'en réaliser et quelle fut votre technique pour en avoir un très réussi et convainquant?
* Si vous ne le connaissiez pas encore, êtes-vous maintenant attirés ou intéressés par le Seitan? Seriez-vous prêt à en goûter?