Réalisation d'un cendrier en Olivier
Lors de mon dernier passage chez une amie, j'ai remarqué qu'elle utilisait un cendrier de fortune durant ses pauses.
Non content de cela, j'ai alors décidé, une fois rentré à la maison, de m'attaquer, ou plutôt d'attaquer, un morceau d'olivier coupé, afin de le tailler en quelque chose de plus utile que du bois pour le feu.
Après avoir passé une bonne dizaine de minutes sur le choix du morceau de bois, j'ai entrepris de le couper (à la scie manuelle).
Je me suis ensuite attelé à poncer et nettoyer une surface, afin de voir quel était son grain véritable ainsi que de découvrir une première fois sa texture.
Ni une ni deux, conquis pas ce rendu visuel, j'ai commencé à creuser et tailler l'objet qui deviendra un cendrier.
J'attrape alors un crayon, les ciseaux a bois, le Dremel, la perceuse, des embouts étranges qui trainaient dans l'atelier et ne servaient pas (mais qui serviront grandement nous le verrons plus bas).
Après avoir commencé les entailles dans la matière première, le bois se fissure et un morceau d'olivier se détache du reste de l'objet, me laissant alors dans un désarroi momentané certain...
Après quelques instants de réflexion rapide, je reprends le tracé et recommence à tailler le bois.
Arrivant alors à descendre en profondeur dans la matière, je remarque la présence d'un trou dans l'olivier. Logé entre 3 nœuds clos à l'extérieur, je fais alors le choix de laisser cette zone brute sur le dehors et de tailler proprement sur l'intérieur.
Pas découragé pour un sous, je continue ma taille, m'attaque ensuite aux extérieurs...
Et entame le travail de ponçage et alignement du fond de l'objet afin d'aplanir visuellement et texturellement la surface.
Je prends alors les outils étranges, la perceuse, je réalise un montage, et commence à nettoyer les surfaces internes du cendrier. Magie, joie, je réalise alors avoir trouvé un moyen simple et rapide pour nettoyer et aplanir certaines surfaces en bois.
Je continue donc ce travail, puis passe au Dremel, avec un disque à poncer épais, me permettant alors de gommer les défauts du bois sur l'extérieur, et de créer de nouvelles textures. Là encore je suis en joie de mon idée d'outil détourné.
Je prends enfin le papier à poncer, et commence ce travail presque final pour l'objet.
Une fois les surfaces bien propres et nettes sur les endroits ou le bois ne restera pas brut, vient le tour de l'application de la térébenthine.
Je commence un premier passage avec un tissus en coton sur le bois, et utilise (autre nouveauté) un patin en coton pour le Dremel imbibé du produit pour l'appliquer sur l'intérieur et les surfaces exigües du cendrier.
Le cendrier à beaucoup plus, un peu trop même à ce que j'en ai compris. J'ai même cru comprendre qu'il ne serait pas utilisé en tant que tel, mais serait gardé en objet décoratif ou de collection.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire